L'Anticapitaliste le 10 mars
Dix ans après le début des retombées radioactives liées à la catastrophe de Fukushima, le gouvernement japonais tente de faire croire à un « retour à la normale ». Avant la décision de report des JO, la flamme olympique devait parader durant trois jours dans la province de Fukushima. Les autorités ont rouvert la quasi-totalité de la zone impactée, en toute « transparence » : les informations sur le taux de radioactivité sont affichées en temps réel sur des panneaux lumineux le long des routes, les enfants portent des dosimètres autour du cou pour aller à l’école, chacun est libre de voyager dans la zone, de se réinstaller ou pas sur le territoire, d’y cultiver la terre et d’y acheter des denrées alimentaires, grâce à « sa » gestion de la mesure de la radioactivité. L’objectif est de faire accepter la situation, d’individualiser la responsabilité, et que la population devienne ainsi co-gestionnaire du risque de contamination.
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