Observatoire des multinationales le 14 octobre
Les
projets d’exploitation pétrolière de Total en Ouganda semblent
l’exemple même de ce qu’il ne faut pas faire, du point de vue du climat,
de la biodiversité, des droits humains et de la démocratie. Et
pourtant, en pratique, l’État français s’est mis au service du groupe
pétrolier pour les faire aboutir.
Dans un nouveau
rapport publié avec les Amis de la Terre France et Survie,
l’Observatoire des multinationales se penche sur les mécanismes
d’influence par lesquels Total s’assure du soutien des pouvoirs publics,
sur fond de profonde confusion entre les intérêts de la France avec
ceux d’une multinationale dont les principaux actionnaires sont à Wall
Street. Au cœur de cette mécanique : les portes tournantes, autrement
dit les allers-retours de fonctionnaires entre Total et les hautes
sphères de l’État.