Quatrième Internationale et ESSF, par Daniel Tanuro le 26 octobre
Les
catastrophes climatiques qui se multiplient partout sur le globe sont
la conséquence d’un réchauffement de 1,1 à 1,2 °C « à peine » par
rapport à l’ère préindustrielle. De la lecture du rapport spécial 1,5 °C
du GIEC1, n’importe quelle lectrice et lecteur raisonnable conclura que
tout, absolument tout, doit être mis en œuvre pour que la Terre reste
bien en dessous de ce niveau de réchauffement. Au-delà de celui-ci, les
risques augmentent très rapidement.2 La possibilité grandit même de voir
une cascade de rétroactions positives provoquer le basculement
irréversible de la planète vers un régime qui impliquerait, à terme, un
niveau des océans supérieur au niveau actuel de 13 mètres, voire de
plusieurs dizaines de mètres3. Une dystopie inimaginable… à coup sûr
incompatible avec l’existence de sept milliards d’êtres humains sur
Terre !