ESSF le 10 janvier
Dans ce texte, qui prolonge les analyses de « Grèce, une démocratie en
perdition » que nous avions publié en mars 2021, Eva Betavatzi,
architecte et militante du CADTM, examine la dimension environnementale
des dégâts provoqués par les politiques néolibérales en Grèce. Elle met
en lumière la manière spécifique dont le gouvernement de droite de
Kyriakos Mitsotakis y déploie le projet du « capitalisme vert », en lien
notamment avec l’implantation à grande échelle de parcs éoliens, et
montre que ce dernier fait système avec les projets extractivistes
(notamment de minerais précieux et de gaz fossile) plus classiques mais
aussi avec les coupes budgétaires et la « thérapie de choc » néolibérale
imposées à la Grèce depuis dix ans.