Reporterre le 18 février
« Ce travail collectif démontre
qu’un mélange de huit produits chimiques composé de phtalates, de
bisphénol A et de composés perfluorés, mesurés pendant la grossesse dans
le sang ou l’urine des futures mères, affecte le nombre de mots que
leurs enfants sont capables de prononcer à l’âge de 30 mois », explique
le CNRS dans un communiqué. « À l’âge de 2 ans et demi, [les enfants]
nés des 10 % de femmes les plus exposées avaient un risque triplé de
retard de langage, par rapport à ceux nés des 10 % de femmes les moins
exposées », précise Le Monde.