Ouest France le 08 février
Dans la lignée d’Airbus, ATR, un constructeur d’avions régionaux à
Toulouse (Haute-Garonne), a récemment mené avec succès un vol avec 100 %
de carburant renouvelable dans un moteur. L’entreprise l’a annoncé
mercredi 2 février 2022. Ce carburant encore expérimental est produit à
partir de déchets et représente une première étape dans la décarbonation
du transport aérien.
Commentaire
: un ensemble d'embrouilles bien peu crédibles. Pourquoi donc ne faire
l'essai qu'avec un seul moteur alors que l'avion en a deux ? Comment peut-on qualifier de
"renouvelable" un carburant qu'on ne peut remettre dans le réservoir
quand il a été brulé, ce qui n'est d'ailleurs possible pour aucun carburant ? Le chiffre de réduction de 82% de réduction de
production de CO2 apparait comme plus que fantaisiste ou biaisé. La
production d'huile de friture va-t-elle suivre les besoins de l'aviation
et serait-elle souhaitable écologiquement ? Comment donc réaliser "
une première étape dans la décarbonation du transport aérien" avec un nouveau carburant qui contient à peu près le même taux de carbone que le kérosène ?