Ballast le 20 mars
Il y a quelques mois, paraissait aux
éditions Amsterdam l’essai Terre et capital.Son auteur,
le docteur et enseignant en philosophie Paul Guillibert, y mène une
critique écologique du capitalisme depuis une histoire environnementale
de la pensée marxiste. Guillibert invite ainsi, avec d’autres, à
« abandonner les vieilles oppositions mal construites » :
plus rien ne justifie d’opposer la défense du monde du travail à celle
de l’environnement et des non-humains. Et l’auteur de demander :
« Comment politiser le mouvement climat pour l’amener à prendre en
compte la centralité de l’exploitation du travail ? Comment
écologiserles luttes sociales pour leur faire admettre l’urgence du réchauffement climatique ? » Sa proposition, à la fois théorique et stratégique, a pour nom « communisme du vivant » : nous en parlons avec lui dans le détail.