À l'air libre sur Médiapart le 25 juin
Métropole de 4 millions d’habitant⸱es
située au nord-est du Brésil, Recife était fin mai sous le feu des
projecteurs médiatiques. 128 personnes sont mortes dans la région après
des pluies diluviennes qui ont provoqué d’importantes inondations et des
glissements de terrain (lire ici le reportage de Jean-Mathieu Albertini). Ces précipitations hors norme ont été aggravées par les dérèglements climatiques.Si
la ville de Recife est classée par le Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) comme l’une des
plus menacées au monde par le changement climatique, elle est aussi une
conurbation où s’opère une forte ségrégation raciale liée à l’histoire
de l’esclavage au Brésil.Tássia Seabra et Pedro Stilo, deux
jeunes activistes des favelas de Recife, expliquent en quoi le
gouvernement d’extrême droite de Bolsonaro, l’incurie de l’État fédéral
ou encore le racisme structurel et environnemental au Brésil ont conduit
à ce que les premières victimes de cette catastrophe climatique soient
les habitant⸱es noir⸱es relégué⸱es en périphérie de la ville.
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