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lundi 27 juin 2022

Brésil : les descendants d’esclaves, premières victimes du chaos climatique

 À l'air libre sur Médiapart le 25 juin

Fin mai, la métropole de Recife était frappée par des pluies diluviennes qui ont fait 128 morts. À cause du racisme structurel au Brésil, ces précipitations exceptionnelles, dues au réchauffement planétaire, ont principalement touché les quartiers noirs de la ville. Retour sur cette catastrophe climatique avec Tássia Seabra et Pedro Stilo, deux jeunes activistes des favelas de Recife.

Métropole de 4 millions d’habitant⸱es située au nord-est du Brésil, Recife était fin mai sous le feu des projecteurs médiatiques. 128 personnes sont mortes dans la région après des pluies diluviennes qui ont provoqué d’importantes inondations et des glissements de terrain (lire ici le reportage de Jean-Mathieu Albertini). Ces précipitations hors norme ont été aggravées par les dérèglements climatiques.Si la ville de Recife est classée par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) comme l’une des plus menacées au monde par le changement climatique, elle est aussi une conurbation où s’opère une forte ségrégation raciale liée à l’histoire de l’esclavage au Brésil.Tássia Seabra et Pedro Stilo, deux jeunes activistes des favelas de Recife, expliquent en quoi le gouvernement d’extrême droite de Bolsonaro, l’incurie de l’État fédéral ou encore le racisme structurel et environnemental au Brésil ont conduit à ce que les premières victimes de cette catastrophe climatique soient les habitant⸱es noir⸱es relégué⸱es en périphérie de la ville.

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