Une dictature verte n'est pas la solution

 Blast le 27 octobre

Face à cette tension entre le peu de temps qu’il nous reste et la nécessité d’agir vite, une petite musique revient souvent : le seul recours que nous avons aujourd’hui serait la dictature écologique. Puisque nous n’avons pas le temps et que les mesures à prendre sont connues pour la plupart. Mais peut-on sérieusement penser qu’un gouvernement autoritaire pourrait éviter la catastrophe annoncée ? Pour mon invité, le philosophe Dominique Bourg, la dictature verte est en réalité un leurre. Avec lui, nous allons comprendre pourquoi mais surtout comment nos démocraties peuvent-elles se transformer pour faire face à l’urgence écologique ? 

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Commentaire : Dominique Borg exprime des positionnements intéressants. Mais il ne porte aucune analyse des classes sociales et s'engage donc dans une impasse stratégique qui nous ferait arriver trop tard : la démocratisation des sociétés bourgeoises sans l'intervention décisive des luttes populaires. Cela va de pair avec l'illusion que le capitalisme et ses états accepteraient sans problème la perte de leur pouvoir ultra-dominant mondialement. Il commet également l'erreur de ne pas nommer l'adversaire. Hélas, Paloma Moritz ne lui apporte pas la contradiction sur cette impasse fondamentale.