La Tribune le 22 novembre
Le gigantesque programme scientifique international ITER, censé
démontrer la viabilité de la fusion nucléaire à grande échelle afin de
générer d’immenses quantités d’électricité décarbonée dans le futur,
fait face à un lourd imprévu : des fuites atteignant jusqu’à 2,2
millimètres de profondeur ont été détectées dans plusieurs modules clé
déjà installés. De quoi engendrer des retards conséquents, alors que la
première fusion à pleine puissance devait se produire d'ici à 2035.