Blast le 29 mai
Il fait de moins en moins bon être militant écologiste en France.
Insultes, violences policières, procès, surveillance, assignation à
résidence, arrestations disproportionnées se multiplient. Et c’est un
paradoxe : plus les activistes dépensent de l’énergie pour demander à
l’État une action à la hauteur de l’urgence, plus celui-ci s’attaque à
eux en retour plutôt que d’écouter leurs alertes. Avec la procédure de
dissolution des soulèvements de la terre ou encore la création d’une
cellule anti ZAD par Gérald Darmanin, un cap a été franchi. Les moyens
déployés par les gouvernements successifs pour réprimer les défenseurs
du vivant s’accumulent. Cet arsenal juridique, policier, administratif
donne le sentiment d’une guerre silencieuse, visant à faire taire toute
possibilité de contestation… Alors comment les militants écologistes
sont-ils devenus des criminels aux yeux de l’Etat ? Que raconte cette
escalade répressive et inquiétante ?