Daniel Tanuro dans Europe Solidaire Sans Frontières le 28 avril
La relation humanité-nature est la cause de la crise présente qui, en
plus de détruire d’innombrables richesses naturelles, expose l’humanité à
des menaces existentielles. La petite musique sur
« les-pauvres-qui-font-trop-d’enfants » sert très clairement à détourner
l’attention du fait que ce sont les riches (du Nord et du Sud) qui
créent la catastrophe climatique. Le travail prend des formes
particulières selon les modes sociaux de production. Face à la crise
climato-écologique, on ne peut mener la bataille qu’en rendant au
travail son caractère d’activité sociale productrice de valeurs d’usage
pour satisfaire des besoins humains réels (par opposition aux besoins
humains aliénés par le capital productiviste/consumériste).