À l'Encontre le 11 juillet
En raison, du moins en partie, du changement climatique provoqué par
l’homme, le Tigre et son compagnon, l’Euphrate, dont les Irakiens
dépendent encore si désespérément, ont vu leur débit baisser de manière
alarmante ces dernières années. Comme le montrent régulièrement les
messages horrifiés postés par les Irakiens sur les réseaux sociaux, à
certains endroits, si l’on se tient sur les rives de ces masses d’eau
autrefois puissantes, on peut voir jusqu’au lit de ces deux fleuves.
Selon les Irakiens, il est même possible de les traverser à pied à
certains endroits, un phénomène jusqu’alors inédit.