ESSF le 21 juin
Les conséquences de la destruction de la centrale hydroélectrique de
Nova Kakhovka ne pourront être évaluées qu’après la décrue complète des
eaux. Il est particulièrement difficile d’analyser les dommages causés à
la nature par cette catastrophe, dont l’ampleur est sans précédent et
pour laquelle les spécialistes ne disposent d’aucun élément de
comparaison. Pour les écologistes, il ne fait aucun doute que cette
catastrophe entraînera des changements irréversibles dans les
écosystèmes des régions du sud de l’Ukraine et de la mer Noire. L’accès à
l’eau potable est déjà difficile dans les zones sinistrées, les
infections risquent de se propager, de nombreux animaux sont morts et
les champs risquent de devenir inutilisables pour l’agriculture.