Groupe Grothendieck sur lundimatin le 30 décembre
À propos de Vencorex et de la plateforme pétrochimique de Pont-de-Claix. En
redressement judiciaire depuis septembre, l’entreprise de produits
chimiques Vencorex dans la région grenobloise fait couler beaucoup
d’encre. Pour les syndicats et le président de Grenoble Alpes Métropole,
Christophe Ferrari, aussi maire PS de Pont-de-Claix, c’est l’emploi et
le processus de réindustrialisation qui est en jeu ici. Les travailleurs
sont nuit et jour sur les piquets de grève, brûlant pneus et palettes,
pendant que des manifs de soutien se multiplient dans la région où tous
les partis sont pour une fois unis dans ce qu’il faut bien appeler, «
l’arc industrialiste ». De l’autre, il y a quelques collectifs
écologistes et le journal local Le Postillon pour qui cette usine est
symptomatique du vieux modèle de développement grenoblois où la vie des
habitants et la pérennité du milieu naturel (eaux, air, sols, faune et
flore) sont sacrifiés au nom du progrès et du développement économique.
Commentaire : Avec un titre évocateur, un long article, heureusement critique, mais assez caricatural, ne proposant aucune perspective aux salarié·e·s de Vencorex et rejetant en bloc toute chimie, oubliant par exemple que, pour faire des médicaments, il faut faire de la chimie.
Voir ce que l'Anticapitaliste a écrit sur Vencorex : https://lanticapitaliste.org/search/recherche?search_api_fulltext=vencorex