Les inondations, les sécheresses, les tempêtes et les vagues de chaleur s'intensifient. Les coûts de l'alimentation et de l'énergie augmentent, tandis que quelques milliardaires s'enrichissent et soutiennent les industries toxiques pour les populations et polluantes pour notre sol, notre air et notre eau. Les chef·fes autochtones de l'Amazonie au Pacifique se sont prononcé·es : notre avenir est en jeu. Pour résoudre cette crise, la réponse est nous. Leurs paroles résonnent désormais dans le monde entier. Des grandes manifestations jusqu'aux grèves, en passant par les arrêts de travail spontanés et les gestes artistiques, nous nous rassemblerons en septembre pour dire non à l'injustice, à la pollution et à la violence, et pour un avenir fondé sur la paix, les énergies propres et la justice. Ce monde est à nous. C'est à nous de fixer les limites.
Commentaire : Les organisateurs des mobilisations souhaitent que les
partis politiques n'apparaissent pas à ces occasions. Ce positionnement
présente des avantages et des inconvénients. Le principal avantage est
que ça permet à des personnes qui craignent de se faire utiliser par des
partis politiques de se mobiliser. Ce qui peut tendre à renforcer la
mobilisation. Par contre, il est dommage que les personnes qui
souhaitent se mobiliser ne sachent pas quelles sont les organisations
politiques qui soutiennent la mobilisation et celles qui ne la
soutiennent pas. Par ailleurs, on peut se demander si toute organisation
qui ne se revendique pas comme parti politique offre toutes garanties
quant à son orientation, ses pratiques militantes et son indépendance.