The Conversation le 28 août
Le
mot "pollution" n’est pas neutre, loin de là. Emprunté, d’un point de
vue étymologique, au vocabulaire du sacré pour désigner ce qui « souille
» ce dernier, le mot n’est pas aussi factuel qu’il y paraît. Ce qu’on
considère comme polluant n’est pas seulement défini par des critères
scientifiques ou sanitaires, mais également de règles sociales
implicites. Il revêt aujourd’hui des enjeux de pouvoir : qui peut
désigner la pollution peut non seulement désigner ce qui pollue, mais
également « qui » pollue.