Quartier Général le 26 août
Les GAFAM, ces nouveaux seigneurs des temps modernes, transforment le
cadre du capitalisme en ce que certains économistes qualifient désormais
de techno-féodalisme, entraînant au passage d’immenses dégâts
écologiques, en dépit de la réputation usurpée du numérique d’être une
activité propre. Dans son nouvel essai, « Faut-il se passer du
numérique pour sauver la planète? » (éditions Amsterdam), Cédric Durand
formule la proposition d’un cyber-écosocialisme comme alternative à
cette fuit en avant. Son objectif: mobiliser ces technologies pour une
société humaine émancipée, qui s’inscrirait dans un rapport respectueux
avec la biosphère. Interview sur QG avec une des grandes figures
engagées de l’économie française