Manon Aubry : « Sans une immense mobilisation, la droite et l’extrême droite vont dicter leur agenda anti-écolo »

 Socialter le 17 avril

Montée de l’extrême droite, retour de l’austérité, backlash sur l’écologie. Si le Parlement européen est depuis longtemps un terrain politique hostile pour les tenants d’une gauche de rupture, les choses ne semblent pas devoir s’arranger avec les élections du 9 juin prochain. Élue pour la première fois en 2019 à 29 ans, l’eurodéputée insoumise Manon Aubry, co-présidente du groupe de la Gauche Unitaire Européenne rempile pourtant pour une seconde campagne. Libre-échange, pouvoir des lobbys, Green Deal… Quel bilan tirer du mandat qui s’achève ? La crise du Covid a-t-elle ouvert de nouvelles brèches dans la doxa néolibérale ? Quelles sont les batailles à venir à Bruxelles ? Et surtout : à quoi sert la gauche radicale au Parlement européen ? 

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Commentaire : Beaucoup de bonnes choses dites par Manon Aubry. Néanmoins, en cohérence avec la démarche institutionnelle de LFI et de l'ex-NUPES en France, elle a une démarche de réforme de l'Europe du capital et non le projet de sa destruction.