The Conversation le 24 novembre
Alors que 2024 est déjà considérée comme l’année la plus chaude jamais
enregistrée et que les aléas climatiques font de plus en plus de dégâts,
la COP29 qui s’achève apparaît à bien des égards comme décevante. Les
pays développés (Europe, États-Unis, Canada, Japon, Australie,
Nouvelle-Zélande), responsables en grande partie du changement
climatique, ont promis 300 milliards de dollars par an à partir de 2035
pour aider les pays en développement à faire face au changement
climatique. Cette aide financière, même si elle est en hausse par
rapport aux précédents engagements, est bien en dessous des attentes des
pays les plus vulnérables et du chiffrage de l’ONU et de nombreux
économistes pour permettre des actions efficaces d’atténuation et
d’adaptation d’une part, et pour dédommager ces pays des catastrophes
climatiques d’autre part.