GoodPlanet Mag' le 1er août
Charlène Descollonges met en avant la « nécessité d’une véritable sobriété sur l’eau »,
en particulier sur les prélèvements en eau souterraine. Elle s’envisage
à l’aune d’une réflexion pour réduire l’empreinte-eau qui devrait
conduire à revoir « les régimes et donc la production alimentaire, ainsi que la production énergétique et industrielle ». L’hydrologue française confie que la situation « risque d’empirer » avec
le changement climatique déjà en marche. C’est pourquoi, il faut, selon
elle, combiner les efforts de réduction, d’atténuation, mais aussi de
sobriété, et miser sur l’hydrologie régénérative. Cette approche doit
permettre, grâce à la végétation et son eau verte, de ralentir les eaux
de pluie et les aider à infiltrer les nappes souterraines.